Sans planification, ni ancrage territorial, il ne peut exister de transition industrielle circulaire ! L’INEC partage le constat fait par les rapporteurs de la mission d’information du Sénat dressant le bilan de la loi AGEC cinq ans après son adoption.
Un an après l’Assemblée nationale, le Sénat a souhaité présenter des recommandations sur l’application de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire dans un rapport d’information intitulé : “La loi AGEC cinq ans après : redonner confiance en l’économie circulaire” issu du travail des sénateurs de Cidrac et Fernique.
Dans son deuxième volet, les rapporteurs indiquent qu’une réforme de la gouvernance nationale et territoriale du pilotage de l’économie circulaire est non seulement nécessaire, mais indispensable. Ils demandent donc : la mise en place d’une “stratégie interministérielle, territorialisée au niveau des régions” et pilotée par le Secrétariat général à la planification écologique.
L’INEC soutient fermement cette proposition, qui s’inscrit dans ses travaux depuis plusieurs années, et rappelle qu’il demande un pilotage interministériel au plus haut niveau de l’Etat afin que l’économie circulaire imprègne l’ensemble des politiques publiques menées par les pouvoirs publics et devienne la norme plutôt que l’exception.
“Les rapports se succèdent pour faire l’évaluation de la loi AGEC, tous mettent en avant l’importance d’une planification cohérente pour passer des expérimentations réussies à une économie circulaire qui se généralise. Il est essentiel que l’impulsion nécessaire se fasse dans un cadre clair aux échelons nationaux et territoriaux.”
Emmanuelle Ledoux, directrice générale de l’INEC