Economie circulaire, écosystèmes et biodiversité : vers une approche conjointe

À l’occasion du Congrès Mondial pour la Nature à Marseille (Septembre 2020), l’INEC publie une nouvelle étude “Economie circulaire, Ecosystèmes et Biodiversité : vers une approche conjointe”.

 

 

Une transition vers l’économie circulaire va naturellement de pair avec la protection des écosystèmes :

 

– Préservation des ressources (eau, richesse des sols, protection des forêts…)

 

– Moindre impact de nos activités sur l’environnement (moins d’émissions de GES, moins de rejets, moins de déchets) ;

 

– Moindre extraction en valorisant des matières premières secondaires.

 

Toutefois, le lien est rarement fait et les enjeux relatifs à la biodiversité sont peu prioritaires dans les démarches d’économie circulaire. Pourquoi ? L’argument économique prévaut largement sur l’argument « environnemental », vague et recouvrant de multiples défis : la protection des écosystèmes, la lutte contre l’artificialisation des sols, l’épuisement des ressources naturelles…

 

 

L’économie circulaire concoure à réduire les impacts écosystémiques de nos activités

 

 

Face à la nécessité de renforcer la prise en compte de la biodiversité dans les projets d’économie circulaire, la présente étude vise à rappeler les liens entre ces deux thématiques et précise le rôle de l’économie circulaire dans la préservation des écosystèmes. En effet, plusieurs principes directeurs de l’économie circulaire concourent à réduire les impacts écosystémiques de nos activités – par exemple : non-toxicité, sobriété, optimisation de la gestion des ressources, promotion des ressources renouvelables et bouclage des flux.

 

 

Encourager la coopération et la coordination des politiques publiques et projets relatifs à l’environnement

 

 

Elle objective également le fait que chacun des leviers de mise en oeuvre de l’économie circulaire peut et doit intégrer une réflexion sur la biodiversité : aménagement du territoire, cadre normatif et planification, innovation, sensibilisation et formation, ainsi que soutiens économiques – par exemple, fiscalité, financements publics, paiements pour services écosystémiques…

 

Disponible également en version anglaise : ICI

 

 

S'inscrire à la newsletter