Investissement responsable et économie circulaire – Étude du FIR et de l’INEC

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Selon une étude du FIR menée en partenariat avec l’INEC, les entreprises doivent encore s’approprier le concept d’économie circulaire.

 

 

Après avoir interrogé les entreprises du SBF 120, le FIR et l’INEC dressent un premier état des lieux visant à appréhender les politiques d’économie circulaire des grandes entreprises françaises. 43 entreprises issues de neuf secteurs ont répondu aux questions organisées autour de cinq axes : définition, gouvernance, process, formation, indicateurs.

 

Le FIR et l’INEC ont pris le parti d’interroger tous les secteurs d’activités représentés dans le SBF 120 car ils considèrent que tous les secteurs peuvent et doivent agir directement et indirectement pour la transition écologique et la transformation des modèles d’affaires.

 

Principaux enseignements de l’étude :

 

Si une majorité des répondants déclarent que la stratégie d’économie circulaire est abordée par le conseil d’administration, la moitié d’entre eux l’évoque au sein du conseil d’administration parmi les sujets de durabilité et non comme un enjeu stratégique en tant que tel.

 

1/3 des répondants intègre des critères liés à l’économie circulaire dans les critères de rémunération variable des dirigeants mais très peu de membres des conseils d’administration disposent de compétences spécifiques sur l’économie circulaire.

 

Si toutes les entreprises interrogées ont commencé à déployer des actions en faveur de l’économie de la ressource, en premier lieu sur le recyclage, l’approvisionnement durable ou/et local et la réutilisation et le réemploi, beaucoup reste à faire sur certains piliers de l’économie circulaire comme l’économie de la fonctionnalité.

 

Du chemin reste à parcourir afin que les actions soient déployées à grande échelle avec des indicateurs de mesure robustes. En effet, le chiffre d’affaires lié à l’économie circulaire ou encore les indicateurs permettant de mesurer le niveau global de circularité des activités des entreprises sont encore peu utilisés et encore moins standardisés. Aujourd’hui, seul un quart des entreprises répondantes est en mesure de communiquer sur la part de son chiffre d’affaires lié à l’économie circulaire.

 

Incontournable à la mise en œuvre des stratégies, des progrès au niveau de la formation doivent également être accomplis ; par exemple, en suivant davantage les nouvelles compétences et qualifications nécessaires et le budget qui doit y être alloué.

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