Le projet d’installation du nouveau procédé de traitement sur trois des usines du SEDIF doit permettre d’améliorer la qualité de l’eau et d’inciter certains usagers à changer leurs pratiques concernant leur consommation d’eau du robinet. Le SEDIF souhaite donc actualiser les bilans déjà réalisés pour évaluer les répercussions socio-économiques, énergétiques et environnementales du projet sur ses usagers et ce, en tenant compte des conclusions du débat organisé dans le cadre de la CNDP. L’étude, qui répond à un besoin de transparence envers les usagers, doit aussi montrer les impacts de ce projet.
L’étude réalisée par l’Institut National de l’Économie Circulaire (INEC) vise à objectiver, sous l’angle de l’économie circulaire, les coûts et les bénéfices de l’introduction d’une technologie de décarbonatation. Cette étude tient compte de la ressource en eau, du comportement des usagers, de la durée de vie des équipements électroménagers et de l’impact environnemental de certains usages. Elle doit permettre au SEDIF de visualiser des trajectoires de décarbonatation durables et rentables pour les usagers et les porteurs du projet.
Cette étude vient requestionner les études existantes et leurs hypothèses en faisant une analyse approfondie des méthodes utilisées et des résultats obtenus. Elle propose, dans une première partie, une meilleure représentativité des résultats, grâce à l’introduction de nouveaux profils de foyers, afin que la majorité des types d’usagers desservis soit prise en compte. Elle actualise également une partie des données utilisées pour la modélisation. Dans une deuxième partie, elle établit un troisième bilan économique, énergétique et environnemental de l’introduction de la technologie de décarbonatation du SEDIF et permet de le confronter avec ceux déjà établis. Enfin, dans une dernière partie, elle analyse les impacts induits par l’intégration d’une technologie de décarbonatation sur les ressources matières, énergétiques et en eau.