C’est quoi le bonus réparation ?
Le bonus réparation est une aide financière de l’État. Il s’agit en pratique de deux bonus mis en place par le gouvernement à destination des consommateurs, l’un concernant la réparation des produits textiles et l’autre relatif aux produits électroménagers et électroniques.
Ce bonus permet aux Français de bénéficier d’une réduction sur leur facture lorsqu’ils font réparer leurs produits n’étant plus couverts par une garantie, auprès d’un réparateur labellisé.
Chiffres clés
Pour l’heure, neuf pannes sur dix d’appareils électroménagers demeurent non réparées. Le gouvernement entend augmenter de 20% par an le nombre de réparations, soit 12 millions d’ici à 2027, et allonger la durée de vie des appareils électriques et électroniques.
De même, les Français achètent 700 000 tonnes de vêtements chaque année, dont les deux tiers finissent dans des décharges. (Les Échos)
Législation
Prévu par la loi AGEC de 2020, le bonus réparation électroménager a été lancé le 15 décembre 2022. Lancé le 7 novembre 2023, le bonus réparation textiles vise plus particulièrement l’habillement et les chaussures.
À compter du 1er janvier 2024, ce bonus réparation est élargi à certains produits de maison, de beauté, d’électroménager, de bricolage, etc. Les écrans de téléphones portables brisés, les poignées de lave-linge cassées, les imprimantes, les fours micro-ondes ou encore les sèche-cheveux, les lisseurs, les rasoirs électriques vont progressivement faire partie des appareils éligibles au bonus réparation.
De même, certains produits déjà couverts par le bonus en 2022 voient le montant de l’aide financière augmenter. L’aide de 15€ pour les aspirateurs en 2022 augmente à 40€ ; l’aide pour les grilles pains de 10€ passe à 15€. Les aides pour les lave-linge et lave-vaisselle doublent, passant de 25€ à 50€.
Objectifs
L’objectif est ainsi d’encourager la réparation et de la rendre accessible à tous, tout en permettant d’allonger la durée de vie des produits plutôt que de les jeter et d’acheter du neuf. Ce bonus devrait donc permettre de réduire le gaspillage.
Le gouvernement souhaite par ailleurs simplifier le processus de labellisation des réparateurs afin d’augmenter leur nombre pour passer de 4.000 à 7.500 réparateurs labellisés courant 2024 et jusqu’à 22.000 d’ici 2026. (Les Échos)